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Nobody Wants to Die nous plonge dans une version dystopique de New York en 2329, une ère où la technologie a rendu l’immortalité accessible aux plus riches de ses concitoyens. Bienvenue dans ce qui est sûrement l’un des plus beaux jeux de l’année ! Quant à son intérêt, nous vous disons tout ci-dessous.
Comment avons nous testés ce jeu ?
Ce test de jeux vidéo à été réalisé avec une version PlayStation 5 envoyé par Plaion, en mode qualité sur un téléviseur TCL C89B.
Le scénario de Nobody Wants to Die : Un monde où la mort a perdu son sens
Nobody Wants to Die se déroule en 2329, dans une version futuriste et dystopique de New York. Dans ce monde, la technologie a permis aux plus riches de contourner la mort. Comment ? En transférant leur conscience dans de nouveaux corps. Cette immortalité technologique a créé une société divisée. Où l’élite peut vivre éternellement, tandis que les moins fortunés restent prisonniers de leur mortalité. Ce contexte dystopique se déploie dans un environnement cyberpunk. Où la nature a pratiquement disparu sous des immeubles immenses et oppressants.
Le protagoniste, James Karra, est un détective désabusé et hanté par la perte de sa femme. Cette tragédie personnelle est au cœur de sa psychologie. Il est rongé par les regrets et les souvenirs de son épouse, qui ressurgissent régulièrement au cours du jeu. Il est le prototype stéréotypé du personnage marqué par la culpabilité.
Ce qui influe sur ses interactions avec le monde et reflètent sa lutte intérieure pour comprendre le sens de la vie dans une société où la mort n’est plus un obstacle. Sara Kai, une jeune officière de liaison pleine d’énergie, l’accompagne dans son enquête. Elle apporte un contrepoint à l’attitude cynique et déprimée de Karra.
L’intrigue principale tourne autour de meurtres mystérieux visant l’élite immortelle. Qui se cache derrière ces assassinats ? Pourquoi ces immortels, supposés invulnérables, sont tués ? Nous n’en dirons pas plus si ce n’est que l’écriture est certes soignée. Mais elle ne pas assez en profondeur, beaucoup d’éléments restent en suspend et nous aurions apprécié des échanges encore plus fournis. En plus bien sur d’une durée de vie bien plus longue. Ici, comptez une petite dizaine d’heure pour faire le tour complet du jeu.
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La jouabilité de Nobody Wants to Die : Une enquête dirigiste dans un monde oppressant
Sur le plan de la jouabilité, Nobody Wants to Die repose sur des phases d’enquête. Le joueur doit explorer des scènes de crime, analyser des indices et reconstituer les événements grâce à ses observations. James Karra dispose d’un bracelet technologique qui lui permet de scanner les lieux et de rassembler les éléments nécessaires pour progresser dans l’enquête. Chaque mission consiste à interagir avec des objets et des preuves pour reconstituer le puzzle. Pourtant, le jeu tend à trop guider le joueur, ce qui rend l’enquête linéaire et limite la part de déduction personnelle.
Le déplacement se fait dans l’esprit d’un walking simulator. Le joueur explore des environnements visuellement détaillés mais restreints, qu’il s’agisse des ruelles sombres ou des intérieurs oppressants. Malgré l’immersion que créent ces décors, la liberté d’exploration reste limitée.
Les dialogues permettent de faire des choix, mais leur impact sur l’histoire globale reste limité. Le manque de diversité dans les objectifs d’enquête, couplé à une faible difficulté, rapproche l’expérience d’un récit interactif plutôt que d’un véritable jeu d’enquête.
La technique de Nobody Wants to Die : Le plus beau jeu de l’année ?
Techniquement, Nobody Wants to Die brille est renversant. Il réussit à créer une atmosphère visuelle saisissante. Construit sur l’Unreal Engine 5, le jeu utilise des éclairages néon et des ombres profondes pour donner vie à une esthétique cyberpunk sombre et futuriste. Les rues de New York en 2329 baignent dans une lumière artificielle, créant une ambiance oppressante où la technologie domine chaque aspect de la vie quotidienne. Chaque panorama urbain est soigneusement détaillé, renforçant l’immersion dans ce monde dystopique.
Cependant, malgré cette réussite sur le plan esthétique, le jeu souffre d’un manque de diversité dans ses environnements. La plupart des séquences se déroulent dans des lieux similaires : rues étroites, bâtiments en béton et intérieurs sombres. Cela finit par créer une certaine répétition.
La bande-son, signée Mikolai Stroinski (The Witcher 3), constitue une autre grande force du jeu. Les morceaux mélancoliques et jazzy accompagnent à merveille l’ambiance néo-noir, ajoutant une dimension émotionnelle à l’expérience de James Karra et donc la notre. Ce titre est une merveille visuelle et sonore, qui ne pourra que vous marquer.
Conclusion, prix et disponibilité :
Nobody Wants to Die est disponible sur PC et PS5 au prix de 49,99 euros sur le site de l’éditeur et les revendeurs partenaires.