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Après un premier essai mitigé avec le Visio 360 il y a sept ans, Dyson revient dans l’univers des robots aspirateurs. Avec le Dyson 360 Vis Nav, qui est le fruit de sept années de recherche. Son objectif est simple : corriger les erreurs du passé et marquer une révolution. Comme ont put déjà le faire les aspirateurs ou les sèche cheveux Dyson. Le Dyson 360 Vis Nav se fait remarquer déjà par une puissance d’aspiration monstre. La brosse centrale s’inspire directement des modèles d’aspirateurs-balais de la marque. Elle est plus longue et plus large que celles des concurrents, offrant une couverture de nettoyage plus grande. Pour la navigation, le robot intègre une caméra à 360°, couplée aux algorithmes maison.
Qui, selon Dyson, garantissent ainsi une cartographie précise et réactive de son environnement, même sans télémètre laser. Le robot est aussi équipé d’une raclette spécialement conçue pour nettoyer efficacement les plinthes et zones difficiles d’accès. Cerise sur la gâteau, le Dyson 360 Vis Nav embarque des capteurs capables de détecter le type de sol et le niveau de saleté. La puissance d’aspiration s’adapte alors automatiquement. Cela permet non seulement d’assurer un nettoyage optimal, mais aussi de prolonger l’autonomie de la batterie. Alors, est-il vraiment le robot aspirateur de référence qu’il annonce être ?
Ce test a été réalisé avec un produit prêté par Dyson.
Le Dyson 360 Vis Nav affiche clairement ses origines Dyson. Son design avant-gardiste, ses couleurs bleu et argent lui donnent l’apparence d’un vaisseau spatial en mission dans votre maison. Sa forme en D, pensée pour mieux nettoyer les angles, renforce ce look qui ne peut que séduire.
Avec ses dimensions de 32,99 x 31,98 x 9,88 cm et ses 5 kg, il est plutôt imposant. Cela peut poser des problèmes pour passer sous certains meubles, mais pas plus que la concurrence qui affiche en moyenne une hauteur de 9,5/9,8 cm. La qualité de fabrication est sans surprise, simplement excellente, pour ne pas dire parfaite. Chaque détail est soigné, fidèle à la réputation de la maison.
Sur le dessus, une caméra à 360° entourée de puissantes LED éclaire le sol à nettoyer. Un petit écran cliquable permet de lancer un cycle, renvoyer le robot à sa base ou ajuster les paramètres. Tout est pensé pour une interaction simple et rapide.
Le filtre se trouve à droite de l’écran et se libère en appuyant sur la partie argentée. Grâce à une combinaison de couches électrostatiques et HEPA, il capture 99,99 % des particules, même celles jusqu’à 0,1 micron. À chaque passage, il purifie l’air tout en nettoyant.
Le bac à poussière, d’une capacité de 0,57 L, est l’un des plus grands du marché. Il reprend la technologie cyclonique des aspirateurs à main de la marque. Retirer et vider le bac est simple grâce à un bouton rouge et une poignée intégrée.
Petit bémol : pour un appareil vendu à plus de 1000 euros, la base se limite à recharger l’appareil. Elle ne propose pas de fonction d’autovidange, une option qui aurait été bienvenue à ce prix.
Sous le robot, on remarque l’absence de brosse latérale, compensée par une brosse principale qui couvre toute la largeur de l’appareil.
Cette brosse combine du nylon pour les gros débris, des filaments en carbone pour la poussière fine, et des picots pour déloger la saleté des tapis.
Une raclette s’ajoute pour nettoyer efficacement les plinthes et les coins. .
Dyson, comme les derniers iRobot Roomba J9+ et J7+, fait l’impasse sur le télémètre laser. Une technologie qui est pourtant fréquente sur les robots moyen et haut de gamme. À la place, le 360 Vis Nav utilise une caméra à 360°, renforcé par une puissantes torche LED. Ce qui lui permet de naviguer avec précision dans des environnements faiblement éclairés, comme sous un lit ou dans des pièces sombres.
En plus de cela, 26 capteurs externes scannent l’environnement du robot 20 fois par seconde. Ils identifient les obstacles et détectent les bordures des meubles. Mais le véritable atout de ce robot reste son capteur piézoélectrique, placé sous l’appareil. Déjà utilisé dans les aspirateurs-balais Dyson V15, V12 Detect et Gen5 Detect, ce capteur ajuste la puissance d’aspiration en fonction du niveau de saleté détecté.
Grâce à ce système, le moteur adapte sa puissance selon la quantité et la taille des particules aspirées. Cela permet d’optimiser l’autonomie du robot. Le capteur piézoélectrique analyse les données en temps réel et ajuste les performances en conséquence. Ce qui garantit un nettoyage plus intelligent et plus efficace.
L’application myDyson est utilisée pour tous les produits connectés de la marque comme les purificateurs d’air ou les luminaires. Une application connue, qui affiche une belle simplicité d’utilisation.
Le processus d’appairage via Bluetooth est un jeu d’enfant. Dès que le robot est détecté, il suffit de saisir le code Wi-Fi. En moins de cinq minutes, la cartographie de votre intérieur est prête à être lancée. Dyson a réussi à rendre cette étape facile pour tout le monde.
L’interface est épurée. Au centre, une image du robot, avec au-dessus, le niveau de batterie et l’état du robot : Prêt à aspirer, en cours d’aspiration ou en retour à la base. Sous l’image, trois icônes donnent accès aux principales fonctions.
L’icône centrale permet de lancer un cycle de nettoyage. Vous pouvez choisir de nettoyer toute la maison ou de cibler des pièces spécifiques. Vous pouvez même définir l’ordre de nettoyage. La puissance d’aspiration est ajustable. Avec des modes comme Automatique, qui adapte la puissance en fonction de la saleté. Silencieux, Normal, et Boost pour une aspiration maximale sont les suivants.
L’icône de gauche donne accès à la cartographie. Vous pouvez également créer des zones interdites, où le robot ne doit pas passer. Ou des zones où il doit éviter d’utiliser la brosse, comme les seuils de porte.
La gestion des pièces, avec fusion et découpage, est assez simple. Mais elle reste un peu moins flexible que sur des modèles Roborock ou iRobot. Malgré cela, l’expérience utilisateur reste fluide et intuitive. Enfin, l’icône de droite permet de programmer un planning de nettoyage. Le robot est compatible avec Apple, Google et Amazon. Ce qui permet de le contrôler via des assistants vocaux.
La brosse du robot est un autre point fort. Elle est conçue pour minimiser les enchevêtrements de cheveux ou de fils, rendant l’entretien encore plus facile.
Un simple passage à l’eau suffit pour la nettoyer, et la retirer comme la replacer est un jeu d’enfant.
Le Dyson 360 Vis Nav hérite des technologies éprouvées de la marque, notamment celles de ses aspirateurs-balais. Ce qui donne un produit , ce qui rend son entretien simple et bien pensé. Tout commence avec le bac à poussière.
Facile à retirer, il est doté d’une poignée parfaitement équilibrée pour un transport sans effort. Pour le vider, il suffit d’appuyer sur la languette intégrée, ce qui ouvre la face inférieure du bac à la verticale. Un petit conseil : réalisez cette opération au-dessus de votre poubelle pour éviter les nuages de poussière inopinés.
Le filtre interne nécessite un entretien régulier : il suffit de le rincer à l’eau et, si besoin, de le nettoyer avec une petite brosse à dents pour éliminer les résidus plus tenaces. Une particularité à garder en tête : si le robot aspire une petite flaque d’eau (comme celle d’un verre renversé), il accomplira sa tâche, mais veillez à vider rapidement le bac pour éviter tout risque de moisissure. Avec sa capacité de 0,57 L, le bac à poussière peut généralement contenir les débris de deux à trois cycles de nettoyage avant de devoir être vidé.
Cartographie :
Bien que moins précise qu’un système à télémètre laser, la caméra du Dyson 360 Vis Nav est très efficace pour détecter les coins et recoins souvent oubliés par d’autres robots dotés d’un télémètre laser.
Il a donc beaucoup de finesse à offrir, mais Dyson a privilégié un affichage plus basique que ce que le robot est capable de réaliser. Nous gagnons en clarté mais perdons alors en précisions dans la carte. Dommage, même si à l’usage cela ne pose pas de problèmes particuliers au quotidien.
Le Dyson 360 Vis Nav se montre intelligent, mais son comportement peut parfois laisser perplexe. Contrairement aux robots équipés de télémètres laser, qui commencent par les bords, le Dyson attaque la pièce par son centre, puis se déplace progressivement vers les bords avant de traiter les plinthes et les meubles en dernier. Cette approche peut sembler désordonnée, mais il parvient tout de même à couvrir la majorité de la surface. Il est très agile et parvient à se faufiler dans des endroits où des robots plus petits ne vont pas. C’est assez bluffant, un véritable R2D2 à pattes courtes.
Cependant, si vous modifiez la disposition d’une pièce (comme bouger une chaise ou laisser traîner un sac), il peut se montrer déstabilisé, ratant parfois quelques petites zones. Concernant les obstacles, il n’en identifie qu’une partie et finit souvent par les toucher délicatement avant de changer de direction. Grâce à sa faible hauteur, il évite de capturer les petits jouets ou pièces de Lego, mais des câbles USB fins ou des chaussettes peuvent parfois se retrouver avalé si dans sa trajectoire. Enfin, avalé, le robot sera surtout bloqué…
L’une des particularités du 360 Vis Nav est son capteur piézoélectrique, qui analyse la saleté du sol et ajuste automatiquement la puissance d’aspiration. Après chaque cycle, l’application affiche une carte détaillant les zones nettoyées, avec des indications sur les zones les plus sales. Cela permet, en mode automatique, au robot d’adapter ses futurs cycles et de prédire où il devra insister, comme sous la table après les repas ou devant le plan de travail. Cela fonctionne plutôt bien, même si le robot garde parfois en mémoire des salissures précédentes, indiquant des zones propres comme étant encore sales.
Aspiration :
Avec ses 65 AW de puissance d’aspiration et un moteur tournant à 110 000 tours/minute, le Dyson Vis Nav se positionne comme l’un des robots aspirateurs les plus puissants du marché. Lors des tests, nous lui avons soumis un véritable parcours d’obstacles : une ligne épaisse de litière, de la fécule de pomme de terre, des miettes de cookies et des poussières.
Bien qu’il ne suive pas toujours un parcours totalement logique, le Dyson détecte immédiatement les miettes et ajuste sa puissance d’aspiration pour tout aspirer d’un coup, laissant une surface impeccablement propre.
Il fait presque aussi bien avec la litière pour chat, même s’il reste quelques grains après un premier passage – là où la plupart des concurrents doivent en réaliser deux ou plus pour atteindre ce niveau de propreté.
Sur sol dur, il aspire environ 98 % des résidus en un seul passage, un résultat impressionnant. En mode silencieux, il atteint 88 à 92 %, un score qui rivalise avec la puissance maximale de certains concurrents. Sur tapis à poils courts, il récupère entre 88 et 90 % des résidus, et fait tout aussi bien sur tapis à poils longs, une performance rare dans le secteur.
La raclette intégrée pour les bords et plinthes est redoutablement efficace, surpassant la plupart des concurrents qui utilisent une brosse latérale.
Toutefois, ce robot a du mal à suivre correctement les bords, ce qui réduit l’efficacité de la raclette.
En termes de bruit, le Dyson 360 Vis Nav n’est pas un modèle de discrétion. En mode automatique, son niveau sonore varie entre 55 et 78 dB selon la puissance déployée.
Puis mode Boost, il atteint rapidement les 78 dB à un mètre, 72 dB à deux mètres, et produit encore 68 dB dans une pièce adjacente, ce qui le rend relativement bruyant comparé à certains concurrents plus silencieux.
Quant à l’autonomie, le robot offre environ 50 minutes de nettoyage en mode automatique, ce qui est suffisant pour traiter un appartement d’environ 70 m². En mode Boost, l’autonomie tombe à 15 minutes.
Pour de plus grandes surfaces, le robot devra retourner à sa base pour se recharger avant de reprendre son cycle, ce qui peut s’avérer un peu juste comparé à la concurrence, dont les modèles tiennent souvent entre 1 heure et 1h30 à pleine puissance.
Le Dyson 360 Vis Nav est disponible au prix de 1 299 euros sur le site du constructeur et chez les revendeurs partenaires.
Photos : Nomade Urbain