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Dreame, un acteur clé du marché des robots aspirateurs depuis 2017, a su s’imposer avec des modèles performants et abordables. Le DreameBot L10 Ultra, lancé à moins de 1000 euros, est rapidement devenu un best-seller, plébiscité par les consommateurs. Aujourd’hui, la marque revient avec le DreameBot L10 Prime, un robot aspirateur laveur équipé d’une base autonettoyante, proposé à un tarif très compétitif de moins de 600 euros. Ce positionnement attractif ne s’obtient évidemment pas sans quelques compromis. Après plusieurs mois d’utilisation, nous allons passer en revue ces concessions et déterminer si elles impactent réellement l’efficacité et la satisfaction globale de ce nouveau modèle. Le DreameBot L10 Prime parviendra-t-il à reproduire le succès de son prédécesseur ? C’est ce que nous allons découvrir.
Ce test a été réalisé avec un produit prêté par Dreame.
Design du Dreame DreameBot L10 Prime : Classique et élégant, mais en retrait côté finition
Le DreameBot L10 Prime conserve le design épuré et minimaliste du L10 Ultra. Il affiche une forme ronde de 35 cm de diamètre, avec un habillage en plastique blanc de bonne qualité. Sa finition propre et soignée n’a rien à envier aux modèles plus haut de gamme.
Cependant, sa hauteur de 10,38 cm le positionne légèrement au-dessus des standards actuels. Où les meilleurs modèles affichent une hauteur de 9 à 9,5 cm entre les roues et le télémètre laser. Cette hauteur peut limiter sa capacité à nettoyer sous certains meubles, où un espace réduit pourrait empêcher son passage.
Le bac à poussière est accessible en soulevant le capot supérieur. Il est de belle taille, avec une capacité de 0,210 L. Un peu en dessous de la moyenne du marché qui est de 0,250 L. Mais en théorie, vous n’avez pas à le manipuler, sauf pour laver le filtre HEPA.
La base :
La base du DreameBot L10 Prime, entièrement blanche avec des courbes élégantes, offre un design simple et agréable. Cependant, elle manque du raffinement et de la texture travaillée que l’on retrouve sur des modèles plus haut de gamme, comme le DreameBot L20 Ultra. Malgré tout, elle reste esthétiquement plaisante et discrète, s’intégrant bien dans un intérieur moderne.
Cette base intègre des fonctionnalités pratiques, dont la vidange automatique du bac à poussière du robot dans un sac de 2,7 litres, ainsi que deux bacs à eau placés sur le dessus. Le premier bac, d’une capacité de 2,7 litres, est destiné à l’eau propre, utilisée pour remplir le réservoir du robot et laver la vadrouille. Le second bac, de 2,5 litres, récupère les eaux usées.
Cependant, comme pour le Roborock Q Revo, le nettoyage des serpillières du L10 Prime s’effectue sur des picots situés dans la base. Cette méthode, bien que fonctionnelle, n’égale pas l’efficacité des brosses spécifiques. Celles présentes sur les modèles plus haut de gamme, qui nettoient la vadrouille en profondeur grâce à un contact direct. Après le lavage, la vadrouille est séchée à l’air chaud, ce qui prévient la prolifération des bactéries. Cet ajout est un atout important pour maintenir une bonne hygiène du robot.
L’une des grandes réussites de Dreame avec cette base est sa compacité. Mesurant 35 x 43,8 x 44,3 cm, elle est nettement moins imposante que les bases des modèles haut de gamme d’Ecovacs ou de RoborockC Ce qui facilite son intégration dans un espace de vie sans sacrifier de précieuses surfaces.
Technologies embarquées du Dreame DreameBot L10 Prime : Le minimum vital pour un robot moderne
Le DreameBot L10 Prime repose sur un système de télémètre laser (LIDAR). Il assure une cartographie complète et précise de votre domicile. Ce LIDAR est le cœur de l’intelligence du robot, lui permettant de repérer efficacement les obstacles et de naviguer dans les différentes pièces avec aisance. La précision de la cartographie est l’une des forces de Dreame. Elle lui permet au L10 Prime de planifier des trajectoires optimales pour le nettoyage.
Contrairement à certains modèles plus coûteux, le DreameBot L10 Prime n’est pas équipé de caméra. Derrière la surface en plastique noir située à l’avant du robot se trouve probablement un capteur infrarouge, utilisé en complément du LIDAR pour améliorer la détection des obstacles. Ce choix de conception, visant à limiter les coûts, n’affecte pas significativement les performances globales du robot en matière de navigation.
En retournant le robot, on remarque la présence de capteurs anti-chutes, qui sont essentiels pour prévenir les accidents, notamment lorsque le robot évolue à proximité d’escaliers ou de dénivelés. Ces capteurs renforcent la sécurité du robot lors de ses déplacements.
Côté nettoyage, le DreameBot L10 Prime est équipé d’une brosse latérale qui dirige les débris et les poussières vers la brosse centrale. Dreame a choisi ici un système de brosse centrale simple en caoutchouc, dotée de nervures qui permettent de capturer efficacement à la fois les petits et gros résidus. Cette configuration, inspirée par des modèles comme le Roborock Q Revo et Q5 Pro Max, abandonne la double brosse en caoutchouc au profit d’une solution plus économique. En renonçant également à l’intégration d’une caméra, Dreame parvient à offrir un robot performant tout en maîtrisant les coûts, rendant le L10 Prime plus accessible sans compromettre sur les fonctionnalités essentielles.
Application du Dreame DreameBot L10 Prime: Difficile de faire plus simple
L’application Dreamehome, qui accompagne le DreameBot L10 Prime, s’est déjà forgée une solide réputation grâce à son interface intuitive et facile à prendre en main. L’installation du robot via l’application est un jeu d’enfant et ne prendra pas plus de 3 minutes. Il est important de noter que l’installation initiale doit se faire sur un réseau 2,4 GHz, mais une fois configuré, le robot fonctionne parfaitement sur un réseau hybride, ce qui assure une grande flexibilité d’utilisation.
En haut de cette page, au-dessus de la carte centrale représentant votre domicile, se trouvent des informations sur le dernier cycle de nettoyage, notamment la surface nettoyée en mètres carrés et le temps écoulé. Le niveau de charge de la batterie est également indiqué. À droite de la carte, une icône vous permet de configurer les modes de nettoyage du robot : aspiration seule, lavage seul, ou aspiration et lavage combinés. Vous pouvez également ajuster le niveau d’humidité de la vadrouille et la puissance d’aspiration, ces réglages pouvant même être personnalisés pièce par pièce. Il est également possible de définir l’ordre dans lequel les pièces seront nettoyées.
En bas de la carte, un gros bouton central vous permet de lancer ou de mettre en pause un cycle de nettoyage. À droite de ce bouton, une icône vous donne accès à la configuration de la carte, tandis qu’une autre icône permet de renvoyer le robot à sa base.
De plus, l’application prend en charge les assistants vocaux comme Alexa et Google Home, ce qui permet un contrôle vocal pratique du robot.
Entretient du Dreame DreameBot L10 Prime : A réaliser vraiment régulièrement
Le DreameBot L10 Prime, comparé à des modèles plus haut de gamme, se distingue par un entretien relativement peu contraignant, ce qui en fait un choix pratique pour les utilisateurs recherchant un robot aspirateur laveur performant sans trop de tracas.
Entretient du robot
La brosse en caoutchouc du L10 Prime présente l’avantage d’être moins sujette à l’enroulement des fils et cheveux, un problème fréquent avec d’autres modèles. Cependant, il est recommandé de vérifier et de retirer ces débris au moins une fois par mois. Voire plus fréquemment si vous vivez avec des personnes ayant les cheveux longs.
La brosse latérale nécessite également un nettoyage régulier, environ deux fois par mois. L’application Dreamehome inclut un menu qui permet de suivre l’usure estimée des consommables, tels que le filtre du bac à poussière et les brosses, afin de savoir quand les remplacer.
Entretien de la base
Pour un appartement de 65 m², nettoyé quotidiennement en mode aspiration et lavage. Le bac d’eau propre doit être rempli et le bac d’eau sale vidé environ tous les six jours. Le sac à poussière de 2,7 litres, quant à lui, peut tenir entre 30 et 45 jours, en fonction de la présence d’animaux ou d’enfants dans la maison.
Le bac de nettoyage de la vadrouille est amovible, ce qui facilite son nettoyage. Il est conseillé de le nettoyer une à deux fois par mois. Ou plus fréquemment si vous avez des animaux, pour éviter l’apparition d’odeurs désagréables.
Bien que le traitement des patins de nettoyage ne soit pas le plus sophistiqué, cela reste honnête. Toutefois, il sera bon de les laver à la machine à 60°C, pour leur redonner une propreté optimale. Mais, si vos sols sont sales, lavez les vous même au moins une fois par semaine, un minimum.
À l’usage : Un aspirateur honnête, un laveur plus discutable
Dreame promet un niveau de performance comparable à celui des concurrents haut de gamme pour un prix inférieur à 600 euros. Au quotidien, ce robot aspirateur laveur se montre effectivement efficace et fiable. Cependant, malgré ses qualités, il ne parvient pas tout à fait à rivaliser avec les modèles les plus avancés du marché. Bien qu’il offre un excellent rapport qualité-prix. Il reste en deçà des sommets en termes de performance globale. Notamment dans des aspects comme la profondeur de nettoyage, la précision des capteurs, ou encore la sophistication des fonctionnalités, que l’on trouve chez les modèles plus coûteux.
Cartographie : Lente mais acceptable
Le DreameBot L10 Prime se distingue par sa capacité à créer une cartographie de votre espace de vie. Bien que ce processus prenne un peu plus de temps que chez certains de ses concurrents. Lors de la première cartographie, il faut compter environ trente minutes pour que le robot réalise un plan complet de votre domicile. Ce qui est nettement plus long qu’un Roborock Q Revo, qui s’acquitte de cette tâche en une quinzaine de minutes. La précision de la cartographie initiale peut également laisser à désirer. Il faudra souvent plusieurs passages pour obtenir une restitution plus fidèle de l’environnement.
Le découpage des pièces effectué par le robot est souvent approximatif. Heureusement, l’application Dreamehome offre la possibilité de corriger cela en permettant de couper ou de fusionner les zones afin de mieux correspondre à la réalité. Il est aussi conseillé de renommer les pièces, car cela facilitera le nettoyage ciblé des pièces via les assistants vocaux.
Navigation et identification des obstacles : A revoir
En termes de navigation, chaque pièce est traitée de manière systématique. D’abord les bords, puis le reste de la surface en suivant un motif en zigzag. Le DreameBot L10 Prime se montre généralement à l’aise dans cette tâche. Cependant, l’absence de caméra, combinée à l’utilisation unique du télémètre laser (LIDAR), le rend parfois sujet aux collisions. Le robot peut avoir des difficultés à naviguer autour des meubles mobiles comme les tables basses ou les chaises de bureau. Il lui faut souvent plusieurs tentatives pour identifier et contourner de nouveaux obstacles. Ce qui ralentit son processus de nettoyage.
Si votre domicile est vivant, avec des enfants, des animaux, ou des objets fréquemment laissés au sol comme des chaussures ou des sacs, le DreameBot L10 Prime pourrait ne pas être le choix idéal. Il a du mal à détecter les petits obstacles sur sa route. Il tente souvent de les franchir au lieu de les contourner. Ce qui peut provoquer des incidents comme repousser des gamelles de chat contre un mur. En outre, ce robot a une certaine affinité pour les câbles. Qu’il a tendance à attraper et à emmêler, ce qui peut nécessiter une intervention manuelle pour le libérer.
Aspiration : Efficace mais pas parfaite
Avec une puissance d’aspiration annoncée à 4 000 Pa, le DreameBot L10 Prime se positionne parmi les robots aspirateurs les plus puissants de sa catégorie. Cependant, comme souvent avec les robots aspirateurs, l’efficacité repose tout autant sur la conception de la brosse. Ici, Dreame opte pour une seule brosse en caoutchouc. Ce qui donne des résultats satisfaisants, mais légèrement en retrait par rapport aux meilleurs modèles du marché. Lors de nos tests, où nous avons dispersé 100 g de poussière et de débris sur différents types de sols. Le DreameBot L10 Prime a montré des performances solides sur sols durs, récupérant environ 80 % des résidus en mode Max.
C’est un résultat correct, bien que légèrement inférieur à ce que l’on pourrait espérer de la part d’un robot aspirateur de cette puissance. Sur les tapis à poils courts, les performances baissent significativement, avec environ 55 % des résidus récupérés. Cela place le DreameBot L10 Prime dans la moyenne, mais pas au niveau des meilleurs aspirateurs robots, qui peuvent souvent atteindre des taux de récupération plus élevés sur ce type de surface. Les tapis à poils longs représentent le plus grand défi pour ce robot, avec seulement 45 % des résidus aspirés. C’est une performance assez faible, indiquant que ce modèle n’est pas le plus adapté pour les foyers avec beaucoup de tapis épais ou à poils longs.
Lavage des sols : Décevant
Le DreameBot L10 Prime se positionne comme un robot aspirateur laveur compétent, mais avec des limites lorsqu’il s’agit de nettoyage humide, en particulier sur des taches tenaces. Pour évaluer ses capacités, nous avons testé le robot sur un parquet avec différentes taches : du café, du cola sucré, du ketchup, et du maquillage gras.
Les taches ont été laissées à sécher pendant plusieurs heures avant de lancer un cycle de nettoyage avec le mode de lavage du sol à son niveau maximum d’humidité. Les niveaux moyen et faible se sont avérés insuffisants pour des taches aussi résistantes.
- Premier passage : Les taches sont principalement “écrémées” et étalées, laissant des résidus visibles.
- Second passage : Le café et le cola sont complètement éliminés. Mais des traces de ketchup persistent, et le maquillage reste largement visible.
- Troisième passage : Ce cycle supplémentaire permet d’éliminer toutes les taches, à l’exception du maquillage. Toutefois, le sol reste collant.
- Quatrième passage : Après un nettoyage préalable de la vadrouille par la base, un quatrième passage est effectué. Le maquillage est encore mieux traité, bien que des traces soient encore présentes, et l’effet collant disparaît enfin.
Un point positif est que les patins rotatifs du DreameBot L10 Prime se relèvent de 7 mm lorsqu’ils passent sur un tapis ou une moquette, évitant ainsi de les humidifier accidentellement. pour un usage courant, il fera le travail, mais ceux qui cherchent une performance de nettoyage humide irréprochable trouveront ce modèle un peu juste.
Une pollution sonore légèrement au-dessus de la moyenne
Le DreameBot L10 Prime, bien qu’efficace, se montre un peu plus bruyant que certains de ses concurrents.
- En mode Normal : Le robot génère environ 58 dB à un mètre de distance, ce qui est audible mais pas excessif. À cinq mètres, le bruit diminue à 51 dB, et dans une pièce adjacente, il est réduit à 45 dB.
- En mode Turbo : Comme attendu, le niveau sonore augmente avec une puissance d’aspiration plus élevée. Le robot émet alors 63 dB à un mètre, ce qui est nettement plus perceptible. À cinq mètres, le bruit descend à 58 dB, tandis qu’il atteint plus de 50 dB dans une pièce adjacente.
- Base de vidange : Lors de la vidange du bac à poussière, la base est particulièrement bruyante avec un pic à 88 dB à un mètre. À cinq mètres, le bruit est toujours présent à 71 dB. En étant dans une pièce adjacente, vous entendrez encore un niveau sonore de 65 dB. Cette phase de vidange, bien que bruyante, est heureusement assez courte.
Bien que le DreameBot L10 Prime soit légèrement plus bruyant que la moyenne. Surtout en mode Turbo et lors de la vidange de la base, ces niveaux sonores restent dans des limites acceptables.
Autonomie du Dreame DreameBot L10 Prime :solide et dans la bonne moyenne
Le DreameBot L10 Prime offre une autonomie qui le place confortablement dans la moyenne supérieure des robots aspirateurs actuels. Ce qui lui permet de traiter de grandes surfaces sans avoir besoin de retourner à sa base pour recharger.
- En mode Normal : Le robot peut fonctionner pendant environ 2 heures et 25 minutes. Ce qui est suffisant pour couvrir la majorité des appartements ou maisons de taille moyenne en une seule session.
- En mode Silencieux : L’autonomie s’allonge jusqu’à environ 3 heures et 10 minutes. Ce qui est excellent pour les situations où vous souhaitez minimiser le bruit tout en maximisant la durée de nettoyage.
- En mode Max : Comme on pourrait s’y attendre, l’autonomie est plus impactée lorsque le robot fonctionne à pleine puissance. En mode Max, l’autonomie tombe à environ 1 heure et 30 minutes,. Ce qui reste suffisant pour des nettoyages intensifs de zones spécifiques. Mais sera moins adapté pour des sessions de nettoyage prolongées sur de grandes surfaces.
Conclusion, prix et disponibilité du Dreame DreameBot L10 Prime :
Le Dreame DreameBot L10 Prime se décline en noir et en blanc. Il est disponible au prix de 599 euros sur le site du constructeur et chez les revendeurs partenaires.