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Diablo IV, le dernier né de la saga légendaire de Blizzard Entertainment, et attendu de pied ferme, débarque enfin. Il a la lourde tâche de renouveler une formule éprouvée, tout en captivant un public plus large que les fans de la première heure. Bon arrêtons nous là dans cette introduction à m’utilité douteuse et rentrons dans le vif du sujet.
Ce test a été réalisé avec une version PC envoyée par Blizzard.
Le scénario : un Diablo IV aux mots ciselés
Le scénario de Diablo IV plonge les joueurs dans le Sanctuaire et se déroule plusieurs années après le dernier opus. Nous découvrons, lors du prologue, notre antagoniste principale, Lilith, mais très vite d’autres viennent enrichir la trame narrative. De toute façon, cela reste assez basique : vous allez devoir affronter le mal et détruire les forces démoniaques. L’aventure est ponctuée de nombreuses quêtes annexes. Ce ne sont pas de simples prétextes à l’expérience, mais de véritables histoires qui enrichissent l’univers et la profondeur du scénario. Certains sont de véritables mini-aventures qu’il serait dommage de rater.
L’atmosphère de Diablo IV est intense, immersive à souhait, et cela est en grande partie dû à la qualité de l’écriture. Le soin apporté à l’histoire et aux interactions avec les PNJ ne fait que renforcer cette impression. La narration, soutenue par des cinématiques de toute beauté, ne peut que nous emporter.
Quand les scénaristes travaillent bien, cela fait toute la différence et passer à côté de cette histoire serait dommage pour tout fan de fantasy. Reste une question : où est passé Diablo ? Oui, il n’est aucunement présent dans ce titre qui porte son nom, et cela est frustrant, quoiqu’en dise Blizzard.
Jouabilité : des fondateur respectés et plus dynamiques
Les mécaniques de jeu restent fidèles à l’esprit de la série. Ainsi, nous avons des combats très dynamiques, dont la diversité des situations évite de donner trop de répétitivité à l’action. Soyons clairs, avancer et massacrer des monstres est une action répétitive.
La diversité des compétences et des styles de combats de chaque classe offre aux joueurs une liberté de stratégie considérable. Il faut apprendre à s’adapter rapidement, ce qui nous oblige à adopter une véritable vision tactique des combats, et non pas juste frapper à l’aveuglette. La difficulté est bien dosée, offrant un défi adapté aussi bien aux nouveaux joueurs qu’aux vétérans de la série. Mais restons prudents, Blizzard nous a déjà servi des mises à jour censées équilibrer le gameplay, qui se sont avérées finalement fantaisistes.
La dimension multijoueur est essentielle, et cela semble bien commencer. Il y a beaucoup de joueurs sur les serveurs et des propositions de contenu qui commencent à arriver. Toutefois, restons prudents, car Blizzard ne nous a pas habitués ces derniers temps à une qualité et régularité constantes…
La technique : le brio en un jeu
Sur le plan technique, Diablo IV impressionne par la qualité de ses graphismes et de sa modélisation 3D. Le soin apporté aux détails visuels en fait bien plus que de simples décors ; ce sont des outils d’immersion massifs. Les effets de lumière, les textures et les animations sont de haute qualité. Les sorts, les armes qui se fracassent les unes contre les autres, le temps qui change : chaque détail de ce titre est une excuse pour éblouir le spectateur. Bien entendu, il est toujours possible de faire mieux, et certains aspects pourraient être peaufinés, surtout si l’on joue sur console et sur un très grand écran.
La patte artistique est là ; l’animation est somptueuse, même si parfois elle semble brouillonne lorsque les ennemis pullulent. Inutile d’en faire trop : vous regarderez et admirerez, au point de parfois vous arrêter pour une pause contemplative. La bande sonore de Diablo IV est immersive et participe à créer cette ambiance oppressive si délectable. Tout est de bonne facture, et nous n’évoquerons même pas la maestria des cinématiques.
Test Diablo IV, conclusion et disponibilité de Diablo IV :
Diablo IV est disponible sur PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series au prix de 69,99 euros chez les revendeurs partenaires.