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Thomson renforce son offre de caméra de surveillance avec sa Thomson Rheita 100. Un mix astucieux entre caméra de surveillance et éclairage d’extérieur. Idéal pour garder un œil sur votre cocon, que ce soit un appartement avec terrasse ou une maison. Tout en en profitant d’un éclairage sympa que puissiez continuer une soirée en extérieur la nuit tombée. Elle embarque en plus une caméra Full HD motorisée, avec vision nocturne, et une alarme intégrée. Voyons maintenant ce qu’elle a dans le ventre !
Ce test a été réalisé avec une unité prêtée par Thomson.
Design de la Thomson Rheita 100 : Massive et pourtant élégante
Au rayon style, la Rheita 100 joue les gros bras mais avec une touche de chic. Imaginez un gros tube en plastique gris, long de 23 cm, d’un diamètre de 8 cm et qui s’étire jusqu’à 12,5 cm de profondeur.
La partie haute, en blanc, cache en son cœur un éclairage LED, tandis que le bas forme un dôme, maison du capteur et de la caméra qui voient tout, même dans le noir.
Costaud sans être envahissante, la Rheita 100 s’affiche avec une allure qui ne dépareille pas. Côté solidité, elle ne fait pas les choses à moitié : bien montée, elle ne montre pas le moindre signe de faiblesse. Petit plus, elle est certifiée IP 65 : la pluie, elle connaît, mais ne craint pas. Thomson assure même qu’elle garde le cap de -20° à 65°. Rien que ça !
Installation : Juste un peu de bricolage
Préparez vous à jouer les bricoleurs ! Pour accrocher la Rheita 100, il vous faudra un mur et une connexion électrique disponible. Si la caméra remplace un luminaire existant par exemple, il suffire d’utiliser les câbles déjà présents. Sinon, à vous de jouer à tirer des câbles. Avant de vous lancer, petit conseil : faites pivoter le capteur pour dévoiler une cachette secrète – un emplacement pour carte micro-SD. Petit hic, Thomson ne vous fait pas cadeau de la carte, donc pensez à en acheter une pour sauvegarder photos et vidéos.
Une fois cette étape passée, il est temps de percer : quatre trous, quatre chevilles (fournies, ouf !), et un gabarit pour ne pas vous tromper. La partie délicate ? Fixer la caméra tout en jonglant avec les câbles d’alimentation.
C’est le moment de mobiliser un complice pour tenir la caméra pendant que vous connectez tout. Après, il suffit de remettre le capot, de visser, et voilà, le tour est joué. Avant de vous lancer, n’oubliez pas de couper l’électricité pour éviter les mauvaises surprises.
Application AtHomeSecurity : efficace mais instable
Après l’installation de la Thomson Rheita 100, on passe à l’app AtHomeSecurity, indispensable pour contrôler la caméra. L’association est rapide : entrez votre code Wi-Fi, scannez le QR Code sur la caméra, attendez le signal sonore, et nommez votre caméra. L’opération ne dépasse pas cinq minutes.
L’interface de l’application est claire et intuitive. L’accueil affiche vos caméras Thomson avec la dernière image capturée. Les événements signalent les alertes par type et date. Les réglages de chaque caméra sont facilement accessibles, offrant des commandes variées comme la capture d’image ou le passage de HD à SD. La page dédiée à chaque caméra se lance d’un clic sur sa vignette.
Les fonctions de l’application incluent une bibliothèque d’enregistrements, la communication vocale, le contrôle du moteur de la caméra, et l’activation de l’alarme.
Les réglages permettent d’activer la caméra, de vérifier et formater la carte SD, et de configurer les alarmes pour mouvement ou détection humaine. Il est même possible d’ajouter des alarmes sonores ou sous forme de flash lumineux.
L’app AtHomeSecurity, si elle semble au premier abord user-friendly, cache quelques désagréments. Des bugs d’affichage sont fréquents, nécessitant parfois plusieurs tentatives pour lancer correctement le flux vidéo. La connectivité oscille entre réactivité éclair et attente longue de plus de 30 secondes. Un mystère qui se répète aussi bien en Wi-Fi qu’en 5 G. La commande de rotation de la caméra, elle, manque de finesse. Avec des ajustements par saccades plutôt qu’en mouvement continu. Quant à l’option audio, elle est marquée par des coupures et un effet de larsen gênant lorsqu’on tente de parler via l’appli. Rien que des mises à jour ne puisse rapidement corriger.
La Thomson Rheita 100 à l usage : efficace et imparfaite
Une fois peaufinés quelques réglages, la Thomson Rheita 100 dévoile tout son potentiel. Armée d’une caméra de 2 mégapixels, elle capture en Full HD avec la possibilité de basculer en SD sur demande. Son angle de vue de 75° peut sembler limité, mais son système motorisé élargit l’horizon jusqu’à 360°. Ce qui offre une couverture complète d’un large espace extérieur.
En journée, l’image est remarquablement claire. Malgré une tendance à surexposer dans les zones très ensoleillées, les détails restent suffisamment nets pour distinguer un visage jusqu’à 4-5 mètres de distance.
La vision nocturne de la Rheita 100 ne déçoit pas, révélant un bon degré de précision même dans les recoins les plus obscurs. Par contre, il faut que la cible de la caméra soit a environ deux mètres pour commencer à distinguer les traits d’un visage.
La détection de mouvement :
Côté détection de mouvement, elle est sur le qui-vive, peut-être un peu trop. Pour ne pas être submergé par des alertes à chaque frémissement de feuillage, il est judicieux de régler la sensibilité sur un niveau moyen ou bas. Bien qu’elle ne fasse pas la différence entre un humain et un animal, la fonction Détection de silhouette est un bon compromis. Attention toutefois, elle peut parfois se laisser berner par une simple balade féline, activant l’alerte sans véritable raison.
La fonction Détection de silhouette de la Rheita 100 brille par son efficacité jusqu’à 5 mètres. Au-delà, sa capacité à identifier et suivre des mouvements s’estompe, même au réglage de sensibilité le plus élevé. Lorsqu’une silhouette est détectée, la caméra s’engage dans une poursuite automatique. Ce dernier est performante tant que l’objet suivi ne se met pas à courir ou à disparaître derrière un obstacle comme un buisson. Dans ce cas, le suivi s’interrompt. La nuit, les performances restent solides, mais la portée de détection de silhouette est réduite à 3 mètres. Notez que le suivi de mouvement peut devenir plus sporadique dans l’obscurité.
En cas d’intrusion ou de mouvement douteux, la Rheita 100 n’hésite pas à activer son alarme visuelle. Qui se manifestant par des clignotements lumineux. Pour une mesure plus intimidante, elle dispose aussi d’une alarme. Nous avons mesuré 89 dB juste en dessous, 80 dB à un mètre de distance, et 60 dB à 4 mètres. Bien que ces niveaux sonores ne soient pas conçus pour alerter tout un quartier. Ils sont amplement suffisants pour dissuader des visiteurs indésirables peu aguerris.
L’éclairage : Efficace mais manque un brin de punch
La fonction d’éclairage de la Rheita 100 s’avère plutôt bien conçue, jouant le rôle d’un luminaire d’ambiance efficace. Grâce à sa détection PIR (infrarouge passif), elle s’allume automatiquement à votre approche, jusqu’à 6 mètres. Ce qui facilitera vos déplacements nocturnes dans le jardin sans risque de trébucher sur un objet inattendu. Vous avez même la possibilité de régler l’intensité lumineuse directement dans l’application.
Cependant, ne vous attendez pas à ce qu’elle remplace un projecteur traditionnel. Bien qu’elle fasse le travail pour éclairer votre chemin. Sa portée limitée au-delà de deux mètres fait qu’elle n’est pas idéale pour des activités nécessitant une lumière plus forte, comme la lecture en terrasse pendant la nuit.
Conclusion, prix et disponibilité de la Thomson Rheita 100
La Thomson Reitha est disponible au prix de 199 euros sur le site du constructeur et chez les revendeurs partenaires.