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L’essence d’un grand jeu de rôle réside dans son habileté à immerger le joueur dans un monde captivant, esthétique, tout en offrant une jouabilité qui sied au plus grand nombre. Baldur’s Gate III Semble être ce Saint-Graal, avec en plus une direction artistique exceptionnelle, qui est servit par le meilleur de la 3D et du ray-tracing. J’ai l’air enthousiaste ? Je serai honnête, la réponse est oui ! Je vais vous expliquer pourquoi je suis à quelques millimètre du nirvana vidéoludique.
Ce test a été réalisé avec une version envoyée par Larian Studios.
Le Scénario : les Royaumes oubliés comme si vous y étiez En faite vous y êtes…
Baldur’s Gate 3 s’ancre profondément dans l’univers de Donjons et Dragons. Le joueur débute son périple à bord d’un vaisseau organique, capturé par des flagelleurs mentaux, des êtres capable de contrôler les esprits et a priori pas très amical. Coup de bol, le navire s’écrase et vous vous échappez. Avec néanmoins dans la tête un parasite qui menace de vous transformer en un être malveillant à tout moment.
La narration est complexe et chaque choix moral ou argumentaire pèse lourdement dans la progression. Ce qui nous ouvre la voie à une diversité inédite d’aventures, de choix et de conséquence et cela est vraiment jouissif. Un bon Maître du jeu doit savoir penser à toutes les possibilités, et ce titre propose jusqu’à 17 000 embranchements ou fin différents. Vous pouvez donc relancer l’aventure avec un nouveau personnage, changer de classe et pourtant vivre une aventure différente. Associé à une réelle liberté de mouvement, vous comprenez pourquoi cet univers est si captivant.
Surtout que le scénario, bien que pas le plus original de l’histoire, est riche, profond et passionnant. La galerie de personnages que vous allez rencontrer est tout aussi variée. Le temps que vous prendrez à échanger, discuter, avec eux vous aider à encore plus vous transposer dans le jeu. Tout en apportant une touche sociale et psychologique vraiment bien écrite.
La Jouabilité : Baldur’s Gate III rend simple la plus grande complexité
La jouabilité de Baldur’s Gate 3 est un hommage aux jeux de rôle classique. Dès le début, la création du personnage offre une liberté sans précédent. Les joueurs choisissent parmi une variété de races, sous-races, classes, sorts et compétences.
Pour les novices, ce niveau de détail peut paraître complexe, mais des personnages prédéfinis sont également disponibles. Chaque choix affecte l’aventure, les relations et la dynamique du groupe.
Les combats tactiques au tour par tour exigent une réflexion stratégique, incorporant les compétences et la topographie du terrain. Le système de jeu, basé sur les règles de D&D, ajoute une dimension aléatoire avec des jets de dés influençant les actions. Presque du pur jeu de rôle papier mais transposé en numérique et qui s’occupe de tout gérer.
Le jeu s’étend sur trois actes, offrant une durée de vie énorme et bous pouvez y rejouer sans avoir l’impression de recommencer la même partie. À la manette ou à la souris, l’ergonomie est bien pensée, simple d’accès, même s’il faut s’habituer à certaines mécaniques, surtout dans la gestion de votre stock de matériel.
La Technique : magie et enchantements visuels
Sur le plan technique, Baldur’s Gate 3 est une petite merveille. Les graphismes sont détaillés et la conception artistique est soignée. La direction artistique arrive à capturer l’essence de l’univers D&D. Le jeu présente un univers visuel riche et diversifié, et des cinématiques somptueuses ponctuent l’aventure.
Toutefois, certains aspects techniques, comme la gestion de l’inventaire et les mouvements de caméra, peuvent parfois entraver l’expérience. Le jeu requiert une configuration PC puissante pour une expérience optimale, alors que les consoles Next-Gen sauront le sublimer dans tous les cas.
En termes de son, la bande originale est mémorable et le travail sur les voix de très bonne facture. Je suis enchanté de bout en bout, des yeux, aux oreilles, à me concentrer que sur le plaisir de déjouer les pièges de ces royaumes.