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Dans l’univers des jeux de stratégie, Civilization VI est le boss incontesté depuis des années. s jeux de stratégie. Mais voilà que d’anciens de la série lancent un nouveau bébé : Ara: History Untold. Et là, une question se pose direct : est-ce qu’on tient le parfait passe-temps en attendant Civilization VII, ou est-ce que Ara va vraiment taper dans le haut du classement ?
Comment avons nous testés ce jeu vidéo ?
Ce test a été réalisé avec une version PC envoyée par Xbox sur un PC dotée de la configuration suivante :
- Carte mère : ASUS ROG Strix Z690-Ei
- Processeur : Intel Core i9-13900K
- Mémoire : DDR5-6000 CL30 (2x 16 Go)
- Carte graphique : PNY 4080RTX
- SSD système : WD Black 1To
- Ecran AOC Porsche Design 4K MiniLED
Les modes de jeu et objectifs de Ara History Untold : Classiques à souhait
Ara History Untold invite les amateurs de stratégie à prendre les rênes d’une civilisation et à la faire prospérer à travers les âges. Cela en usant de mécaniques qui, bien qu’elles rappellent Civilization VI, poussent beaucoup plus loin la gestion et la micro-gestion. Le principe est simple : chaque joueur doit gérer les ressources, développer ses villes et interagir avec d’autres civilisations pour accumuler le plus de prestige possible.
C’est cette accumulation de prestige, plus que les conquêtes militaires ou le simple contrôle du territoire, qui détermine la victoire. Pour accumuler ces points, recherche, chefs-d’œuvre, bâtiments, conquêtes sont autant de moyen de les gagner.
Dans Ara, tout commence par une ville initiale que le joueur doit faire évoluer progressivement. Contrairement à d’autres jeux de stratégie 4X, Ara opte pour un modèle de zones larges au lieu des traditionnelles cases hexagonales. Chaque zone est, de plus, divisée en plusieurs sous-zones, ce qui est utile pour les spécialiser. En outre, vos villes peuvent s’étendre sur plusieurs territoires. Ce qui, plus tard dans le jeu, donnera naissance à des mégalopoles. Cela facilite la micro-gestion, comme vous le comprendrez ci-dessous.
Dans l’absolu, Ara semble très classique dans sa forme, et l’on pourrait facilement imaginer qu’il s’agit d’un simple Civilization VI revisité. Ce serait pourtant une grave erreur, et nous vous expliquons pourquoi tout de suite !
La jouabilité de Ara History Untold : Efficace et bien pensée malgré une certaine complexité
Ara History Untold propose un mélange de gestion de ressources, de développement urbain et de stratégie militaire. Tout ce qu’il faut pour plaire aux amateurs de 4X ( eXplorer, eXpansion, eXploiter, eXterminer). Au premier abords, les mécaniques sont très classiques et tout droit venu de Civilization VI. Mais rapidement les différences se font ressentir et cela commence par le rythme du jeu. Bien que ce soit un jeu au tour par tour, ils sont ici simultanés. Ce qui a pour conséquence de rendre le jeu plus rapide et fluide en évitant les temps d’attentes soporifiques.
Gestion des ressources et développement des villes
Au cœur de la jouabilité, on retrouve la gestion des ressources comme la nourriture, le bois, les matériaux et l’argent. Ces éléments sont essentiels pour construire et entretenir des bâtiments, nourrir la population, et financer l’armée. Les ressources seront de plus en plus diverses avec le temps. Mias à la différence de Civilization VI qui se concentre sur la stratégie globale, ARA pousse à une gestion bien plus exigeante. En effet chaque ressource doit être exploitées et peut ensuite être transformée. Par exemple, vous exploitez des céréales, ces dernières pourront servir à faire du pain, de la bière. La première améliore le bonheur de la ville, la second permet de nourrir plus de personnes et mieux. Cela pousse le joueur à planifier à long terme, car chaque ressource impacte directement le développement global de la civilisation.
Les villes, quant à elles, sont divisées en zones exploitables qui évoluent au fil du jeu et influencent plusieurs paramètres comme la santé, le bonheur ou encore la sécurité des citoyens. Le joueur doit aussi prendre en compte des indicateurs de prospérité et de connaissance. Négligee le bonheur peut entraîner des désordres ou une baisse de productivité, ce qui peut freiner le développement. Cette approche pousse le joueur à faire des compromis et à équilibrer ses priorités entre stabilité et la croissance.
Exploration, diplomatie et conflits
L’exploration fait partie intégrante de la stratégie, mais elle est ici moins excitante que dans Civ IV. Vous avancez par large territoire, plutôt qu’hexagone par hexagone ce qui à pour conséquence de révéler la carte assez rapidement. Les cartes sont finalement assez petites et le plaisir de la découverte de territoire en avançant dans le jeu est très faible. Côté combats, nous sommes un peu sur notre faim. En effet, à priori le jeu propose des possibilité tactiques pour placer ses troupes, les composer. Toutefois, lors des combats cela semble avoir un impact limité, la puissance brute restant la point essentiel.
Les relations diplomatiques avec les autres civilisations semble tout aussi poussée et le niveau de Prestige joue un rôle essentiel dans vos relations. Toutefois, il faut noter que l’IA est particulièrement stupide. Sans parler ses velléités guerrières alors qu’ils ne font pas le poids. Pas grave, éliminer ce roquet permet de s’étendre ponctuellement à moindre frais.
Maxi micro-gestion
Comme nous l’avons vu, la gestion des ressources est très proche de celle de Civ. Mais ici leur utilisation se révèle très différente. La production de ressources peut être améliorée en développant les bâtiments et surtout en ajoutant des biens de consommation. Par exemple, ajouter une charrue, un tracteur et une source d’énergie permet de décupler le niveau de production d’une ferme. Mais avant cela, il faut produire ces biens, et c’est là que commence la plongée dans le cœur d’Ara : la micro-gestion.
Cette micro-gestion exige une grande rigueur et une planification précise. Il ne suffit pas de développer des infrastructures au hasard. Il faut organiser chaque ville pour maximiser la production et optimiser les chaînes d’approvisionnement. Ce processus est chronophage, car il nécessite de passer régulièrement en revue chaque ville pour ajuster les ressources et vérifier les besoins de la population. Plus vous avancez, plus cela devient complexe : une société antique n’a pas la même complexité de production que l’ère industrielle. Avant de produire un tank, vous aurez de nombreux éléments à fabriquer — acier, moteur, poudre, obus — bien plus que pour une calèche, qui nécessite seulement du bois et des chevaux.
Ce titre contraste avec des jeux comme Civilization, qui permettent de déléguer plus facilement la gestion des villes pour se concentrer sur la stratégie globale. Ici, Ara récompense une attention quasi obsessionnelle aux détails, demandant de maîtriser les besoins et spécificités de chaque région. Toutefois, cette approche peut parfois alourdir l’expérience, notamment pour les joueurs moins familiers avec la micro-gestion intensive. Ils sont aidés en cela par une interface assez claire, mais qui a le défaut de s’alourdir avec le temps. Trop d’informations qui auraient mérité davantage de clarté. Les joueurs doivent donc investir du temps pour comprendre et appréhender pleinement les mécaniques. Ce qui peut freiner les joueurs les moins aguerris, mais passé ce cap le plaisir est total.
L’Aspect technique de Ara History Untold : Un jeu vivant
Ara History Untold offre une direction artistique travaillée, où chaque bâtiment, monument et unité est modélisé avec soin. Les infrastructures évoluent visuellement au fil des âges, intégrant des styles architecturaux qui reflètent les spécificités culturelles de chaque civilisation. Les textures sont détaillées, et les monuments, visibles de loin, incarnent le prestige de l’empire.
La carte est animée par une vie constante, grâce aux travailleurs en mouvement, aux chantiers en activité, et aux marchés qui dynamisent les territoires. Ces animations donnent une impression de vitalité aux régions contrôlées, créant un lien plus charnel avec nos sujets.
Les unités militaires et civiles sont également bien modélisées. Il y’a du détail, de l’élégance dans les traits, nous regrettons juste des animations un peu rigides. Dommage car dans l’esnemble, cet aspect est soigné et le jeu maintient une bonne stabilité même lorsque le nombre de villes et d’unités augmente. TOutefois, si votre configuration est légére, il faudra sur PC, pas Xbox, réduire le niveau de qualité.
La bande-son de Ara: History Untold est agréable à l’écoute. Les effets sonores, eux aussi, sont bien intégrés, des bruits de construction, aux cris de bataille, ou encore les sons des marchés contribuent à donner vie au monde du jeu. La bande-son complète ici aprfaitement l’aspect visuel et vivsant du jeu.
Conclusion, prix et disponibilité
Ara History Untold est disponible en exclusivité sur PC et Xbox, sur le Microsoft Xbox Game Pass et chez les revendeurs partenaires.