Suicide Squad Kill the Justice League : le chaos des héros

par LeNomade
Publié : Dernière mise à jour le 3 minutes Lire
Suicide Squad Kill the Justice

Suicide Squad: Kill the Justice League nous catapulte au cœur de Metropolis. Mais avec un twist : cette fois, ce sont les vilains qui tiennent le haut de l’affiche. Harley Quinn, Deadshot, King Shark, et Captain Boomerang s’unissent contre une Justice League sous l’emprise de Brainiac. Rocksteady nous promet ici un titre où sauver le monde n’a jamais été aussi chaotique.

Ce test a été réalisé à partir d’une version PS5 envoyée par Warner Bros. Games.

Le scénario de Suicide Squad Kill the Justice League : humour et manque de profondeur

Suicide Squad: Kill the Justice League plonge les joueurs dans une réalité alternative où la Justice League tombe sous l’emprise de Brainiac. Face aux force de l’esprit supérieur et des supers héros combinés, les Etats-Unis n’ont plus qu’un seul choix. Faire appel à Amada Waller et sa Suicide Squad.

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La narration débute dans une Metropolis assiégée. Harley Quinn, Deadshot, Captain Boomerang, et King Shark y sont envoyé avec la mission d’éliminer la Justice League. Chacun brille par son individualité, ses compétences uniques et surtout son background. Ces derniers sont essentiels car ils contribuent à la dynamique et à l’humour noir de ce titre. Leur interaction, teintée de sarcasmes et d’une camaraderie forcée, sont rondement menée et le sourire n’est jamais loin.

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L’écriture est de bon niveau en ce qui concerne les dialogues. Toutefois, la trame narrative souffre de grosses faiblesses. Par exemple, la transformation de Superman et Batman en vilains revisite ces icônes sous un jour nouveau. Mais ce point, comme l’invasion, comme certaines incohérences, nous laissent sur notre faim. Comme si des éléments avaient été inséré au forceps dans la trame initiale. Les interactions entre les membres de la Suicide Squad et les héros corrompus offrent des moments de brillants. Toutefois, l’ensemble manque parfois de la profondeur nécessaire pour pleinement exploiter son concept original.

Enfin, ce titre se veut clôturer l’Arkhamverse et les choix sont plus que discutable. Une volonté de rafraichir la licence Batman qui semble tomber un peu à plat. En tout cas, nous ne sommes pas emportés…

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La jouabilité de Suicide Squad Kill the Justice : bien pensée et pourtant complexe

Ce titre mêle tir à la troisième personne, exploration, et une pincée de jeux de rôle. Le gameplay est conçu pour encourager la coopération entre joueurs, chacun incarnant un membre de la Suicide Squad aux compétences uniques. Les développeurs l’ont imaginé pour être joué par quatre joueurs simultanément et ainsi avance ensemble. Il est possible de jouer en solo, l’IA prend alors le contrôle de vos compagnons. Ces derniers étant aussi stupide que les ennemis mais bien plus puissant ce qui équilibre les choses. La diversité des personnages permet une variété dans les approches tactiques, allant de la force brute de King Shark à la mobilité de Captain Boomerang. L’intelligence des ennemis est assez décevante et ne parlons pas des combats avec les Boss, totalement oubliable.

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Metropolis n’est en fait qu’une gigantesque arène qui offrent un bel environnement pour les affrontements. Ces derniers sont intenses et tactiques avec des combos, contre-attaques, et capacités spéciales. Toutefois, en pleine action, on se dit que l’ergonomie aurait put être plus naturelle. Il faut vraiment du temps avant de faire des commandes des automatismes. Ce qui se ressent surtout au début du jeu qui pourrait en décourager certains.

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Le jeu tente d’intégrer une dimension stratégique avec des éléments de RPG, comme l’amélioration des armes et des compétences. Mais si cela est assez amusant au départ. Finalement, les ressources à collecter et les améliorations à débloquer semblent plus destinées à prolonger artificiellement la durée de vie du jeu qu’à enrichir véritablement l’expérience.

La technique : mitigée

Les graphismes du jeu sont un point fort, avec des personnages et environnements modélisés avec un soin impressionnant. Métropolis, le théâtre des opérations de la Suicide Squad, est rendue avec une richesse de détails qui capture l’essence d’une ville sous siège. La variété visuelle des zones est à souligner, tout en restant avec une direction artistique cohérente​.

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Cependant, la qualité des textures et des effets spéciaux, notamment lors des combats intenses est très inégales. Ce qui peut faire partir la lisibilité des combats et faire perdre en efficacité, comme en maestria visuelle. Suicide Squad affiche des animations détaillées pour chaque membre de l’équipe et leurs adversaires. Les mouvements de combat et la traversée de la ville bénéficient d’une attention particulière. Toutefois, la fluidité souffre de chutes de framerate assez régulière, surtout dans les zones denses ou lors de scènes d’action chaotiques​.

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Le doublage des personnages principaux est de bonne facture, tout comme les bruitages. La bande originale est épique à souhait mais peu de chance qu’un morceau vous reste longtemps en tête.

Conclusion, disponibilité et prix de Suicide Squad Kill the Justice League :

Suicide Squad Kill the Justice League est disponible sur PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series au prix de 69,99 euros et 279 euros pour la version Collector chez les revendeurs partenaires.

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