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Acheter un BlackBerry ? Cela peut paraître incongru pour certains, la maison a perdu de sa superbe depuis longtemps. Ne parlons pas des plus jeunes, pour qui BlackBerry est aussi contemporain que Frigidaire. Après un KeyOne honorable, le Canadien lance sa seconde offensive avec le BlackBerry Key2. Après une petite prise en main d’un modèle non finalisé, voici mes impressions.
BlackBerry Key2, 5 Raisons de se laisser tenter
5 Son design iconique
J’ai aimé retrouver ce qui fait le caractère du design BlackBerry avec une juste dose de modernité. Plutôt fin (8.9 mm d’épaisseur), il s’habille de matière noble avec un cadre en aluminium qui surligne un plastique de bonne qualité. J’ai craqué pour le dos texturé (proche de la gomme) avec un revêtement aux motifs diamant. Je le trouve joli, élégant, mais j’admets être bon client, je suis un fan de la maison.
4 Une puissance honorable
Le Key1 avait un processeur correct, mais manquait de mémoire vive. Ici, nous avons processeur Qualcomm Snapdragon 645, pas mal sans pourtant casser des briques. Les 4 à 6 Go de RAM devraient aider à offrir un multitâche fluide.
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3 L’image s’en sort mieux
La qualité des écrans comme de l’appareil photo n’a jamais été les plus grandes forces de BlackBerry. Ici, l’écran de « seulement 4,5 “» de diagonale en FULL-HD m’a semblé pas mal avec une belle luminosité. À vérifier, je n’ai manipulé la bête que durant une vingtaine de minutes. Avec une double optique de 12 MP, le Canadien fait un bond de géant. Les premiers clichés pris avec étaient d’un bon niveau, plutôt bien définis. Le mode portrait par contre ne m’a pas du tout convaincu.
2 La sécurité avant tout
BlackBerry intègre son outil de sécurité maison. Il va aussi bien contrôler les droits de chaque application que les entrées/sorties de données ou les usages suspects. C’est sécurisant pour les pros comme pour ceux qui sont soucieux de leur vie privée.
1 Buton junkie
Oui j’ai toujours aimé les claviers physiques j’assume cette perversion analogique. Ici le clavier est plus grand que le KeyOne pour une frappe plus assurée. Le clavier est sensitif, il se comporte comme une surface tactile pour naviguer dans une page internet par exemple.
Enfin, un bouton SpeedKey est ajouté pour lancer et/ou passer d’une application à l’autre en toute fluidité. J’admets que c’est pas mal, mais vais-je vraiment m’en servir tous les jours ?
BlackBerry Key2, pourquoi hésiter ?
J’ai bien aimé la prise en main, le smartphone est joli et affiche un certain style. Par contre, je ne le trouve pas si premium que cela en main. Son prix de 649 euros est correct, mais êtes-vous prêt à mettre ce dépensier tant d’euros quand l’Honor 10 et le OnePlus 6 vous font des clins d’œil ? Êtes-vous compatible avec cette interface homme/machine qui est pour beaucoup anachronique nommée clavier physique ? Sans compter que si la puissance sur le papier est honorable, cela ne casse pas non plus 4 pattes à un canard. J’espère qu’il sera meilleur que je ne le pense, car j’aime les BlackBerry. Serai-je déçu, réponse dans quelques semaines.
Fiche Technique
Poids/dimensions : 168 g /151.4 x 71.8 x 8.5 mm
Processeur/Mémoire Vive : Qualcomm SnaDragon 660, 6 Go de RAM
Carte graphique : Nvidia GeForce GTX Max-Q
Ecran : 4.5’’, 1920 x 1080 pixels
Capacité de Stockage : 64 ou 128 Go (dans ce dernier cas cela apporte la Double SIM)
Connectiques : 1 Jack Audio, 1 USB 3.0 Type-C
Système d’exploitation : Android 8.1 Oreo
Autonomie annoncée : 15 h 30
Prix : 640 euros
Site constructeur : www.blackberry.fr
Photo : NomadeUrbain
Vidéo: Nomade Urbain