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L’année dernière, a été lancé le YotaPhone, par Yota une startup russe. Oui vous avez bien lu RUSSE ! Évitez donc de ricaner, la Russie a toujours donné de grands penseurs, scientifiques, mathématiciens, et ne parlons pas de leurs talents pour réaliser des avions inoubliables [Sukoi S-U27 mon amour], ou de leur maitrise de la conquête spatiale.
Quand j’ai essayé le YotaPhone 1, j’ai tout de suite été séduit par le concept, d’un côté un écran LCD 720p et de l’autre un écran E-Ink. Moi qui passe des heures sur mon mobile à lire, consulter ,interagir avec mes réseaux sociaux, vous imaginez bien que je ne pouvais résister à un tel smartphone, capable de moins fatiguer mes yeux. Mais l’interaction avec l’écran encre électronique était vraiment trop juste…
Donc me voici à Londres à découvrir ce YotaPhone deuxième du nom.
Un design qui fait marche arrière
J’ai adoré le design du premier Yota, assez décalé, légèrement incliné d’une face, bref du charme et du chien. Le YOTAPHONE 2 lui est un peu moins engageant. Il aligne les formes arrondies communes aux produits entrées moyens de gamme. Il n’est pas moche, juste qu’il n’est pas à l’œil nu le plus désirable… Enfin, les premiers exemplaires semblent assez propres niveau finition, comme le premier qui était impeccable. À noter que l’écran au dos est légèrement bombé, reprenant selon Yota l’incurvée qu’offre un magazine quand il est plié. Enfin, il tient bien en main, semble assez solide et le toucher mate me plait. Attention, l’écran noir et blanc est recouvert comme l’écran FULL HD recouvert de Gorilla Glass au toucher assez soyeux.
Sa fiche technique est raisonnable, un processeur Quad-Core Qualcomm SnapDragon 800 à 2,2 Ghz, 2 Go de RAM, un GPU Adreno, la 4G, un APN 8MP et un écran FULL HD de 5 pouces ! Android Kit Kat semble répondre de façon réactive, tout comme les premières apps testées. L’écran IPS 1920p semble propre, coloré, mais encore une fois il faudra que je le teste sur le long terme pour me prononcer. Enfin, je n’ai pas eu le temps d’essayer un jeu vidéo, pour voir… Ce fut NIET ! Point faible, pas de port de carte mcroSD, il faut donc se contenter des 32 Go intégrés. Enfin, la recharge par induction et le NFC sont aussi au rendez-vous.
Inutile de parler de la partie classique du produit, un Android Full HD avec un SnapDragon 800 il y en a plein. Non, je me concentre sur l’écran à encre électronique de 4,7 pouces. Déjà très bon point il est parfaitement lisible, lumineux et surtout tactile. Ainsi, il est possible de naviguer dans des apps, les galeries photo. Il est possible d’utiliser un clavier virtuel pour répondre à un tweet, mais ne soyez pas trop pressé. Même s’il est très réactif, il y a souvent de petits temps de latence et la rémanence provoquée par la technologie E-Ink est toujours là. Même si c’est beaucoup moins que des liseuses de eBook haut de gamme.
Et il sert à quoi alors ?
Avant tout, il y a 2 espaces à configurer avant d’utiliser l’écran noir et blanc. Il faut placer ses contenus dans un espace public [cela sera affiché sur l’écran d’accueil] ou privé. Dans ce dernier cas, vous pourrez contrôler la diffusion de votre agenda par exemple. Vous contrôlez ce qui est accessible sur l’écran et comment vous voulez que cela s’affiche. Car, comme sur l’écran Android de base, il est possible de totalement customiser la seconde face du produit. Des widgets et apps sont proposés et surtout les apps Android classiques fonctionnent parfaitement sur le second écran, ce qui n’était pas le cas du premier Yota.
Donc vos apps de consultations, eBook [Kindle YouBoox…], photo, bref tout est accessible et il est possible d’interagir.
Pourquoi il me donne envie ?
Pas son look, mais l’originalité du concept et le fait de pouvoir reposer mes yeux, en tout cas moins les abimer quand je pratique longuement la lecture sur smartphone, me séduit. Enfin, l’autonomie devrait beaucoup y gagner. En démonstration, le YotaPhone 2 avec une autonomie d’une journée passe à 4 si nous privilégions l’écran E-Ink.
Je suis impatient de jouer avec pour vous en dire plus, rendez-vous dans quelques jours.
Prix : 699 euros
Point de vente : site internet au départ
Dispo : 4 décembre 2014
Photo : DR et NomadeUrbain.fr