Diablo IV Vessel of Hatred : Une belle continuité un brin frustrante

par LeNomade
Publié : Dernière mise à jour le 5 minutes Lire
Diablo IV Vessel of Hatred : Une belle continuité un brin frustrante

Depuis sa sortie en juin 2023, Diablo IV a suscité des réactions mitigées parmi les joueurs. Partagés entre l’enthousiasme pour le retour de la franchise et des critiques qui l’ont jugés trop simplifiés. Au fil des saisons, Blizzard a tenté d’ajuster l’expérience de jeu en répondant aux retours des fans. Avec des retours qui sont restés mitigés en modifiant la difficulté ou en rééquilibrant les classes. Avec Diablo IV Vessel of Hatred, Blizzard promet de prolonger l’histoire et d’offrir des défis supplémentaires, tout en répondant aux attentes de la communauté. Cette nouvelle extension introduit le redoutable Asmodan et ses Serviteurs du Mal, dans des zones inédites. Pourtant, ce chapitre saura-t-il vraiment combler les attentes, ou prolongera-t-il le sentiment mitigé laissé par les ajustements précédents ? Allumez les flambeaux et venez donc explorer ces donjons avec moi.

Comment avons nous testés ce jeu vidéo ?

Ce test a été réalisé avec une version PC envoyée par Blizzard sur PC dotée de la configuration suivante :

  • Carte mère : ASUS ROG Strix Z690-Ei
  • Processeur : Intel Core i9-13900K
  • Mémoire : DDR5-6000 CL30 (2x 16 Go)
  • Carte graphique : PNY 4080RTX
  • SSD système : WD Black 1To
  • Ecran AOC Porsche Design 4K MiniLED

Le scénario de Diablo IV Vessel of Hatred : Toujours aussi bien écrit mais qui laisse sur notre faim

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Diablo IV: Vessel of Hatred s’inscrit comme la suite directe des événements du jeu de base. Il offre aux joueurs une plongée plus sombre et profonde dans l’univers de Sanctuary. Après avoir affronté les horreurs initiées par Lilith. Les terres de Sanctuary restent en proie à des forces maléfiques toujours plus menaçantes. L’extension introduit un nouvel antagoniste majeur : Asmodan, une ancienne et puissante figure démoniaque.

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Ce dernier cherche à profiter du chaos pour reprendre le contrôle, entouré des Serviteurs du Mal, un culte dévoué à sa cause et prêt à tout pour semer la terreur. L’écriture est toujours aussi soignée, mais ceux qui attendent une fin à Diablo IV resteront sur leur faim. Ce qui est frustrant et nous fait donc patienter une prochaine extension pour terminer ce cycle…

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Nous avons également droit à une nouvelle classe jouable, les Chasseurs de l’Ombre. Ces personnages sont issus d’un ordre mystérieux qui a pour mission de traquer les démons et de contenir la corruption. Les Chasseurs de l’Ombre allient des compétences d’agilité et de furtivité. Ce qui leur permet de surprendre leurs ennemis avec des attaques précises et mortelles, tout en évitant les affrontements directs lorsque nécessaire. Leur histoire s’entrelace avec les événements de Vessel of Hatred, et nous vous laissons en découvrir plus par vous même.

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Sanctuary, déjà marqué par la destruction, voit de nouvelles zones débarquer. Elles sont minutieusement conçues pour refléter la décadence et la peur. Chaque endroit se révèle être un terrain propice aux embuscades et aux pièges. Cette atmosphère pesante et complexe est servie par des dialogues percutants. Ainsi que des cinématiques qui renforcent l’impression d’un monde au bord du gouffre. Mais attention, comme Diablo IV ceux qui aiment les fins claires resteront sur leur faim.

La Jouabilité de Diablo IV : Vessel of Hatred : Efficace mais les gros lourdauds seront perdus

L’ajout le plus visible de cette extension est la classe du Chasseur de l’Ombre. Qui introduit une dynamique de combat axée sur la furtivité et la rapidité. Armé de dagues et d’arbalètes, le Chasseur de l’Ombre. Qui dispose de compétences comme l’Assaut des Ombres, qui permet de se déplacer furtivement pour surprendre l’ennemi. Ou encore la Lame Spectrale, une attaque de zone qui ralentit les ennemis proches. Une attaque qui est idéale pour gérer des groupes d’adversaires. Cependant, son potentiel reste limité par sa fragilité. Il faut donc une bonne maîtrise du positionnement et des esquives. Ce qui peut frustrer les joueurs habitués à jouer aux tanks.

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L’ajout des Esprits Totems, des compagnons animaliers comme les loups et faucons, apporte une dimension de soutien au Chasseur de l’Ombre. Ces totems offrent des avantages tactiques. Le totem loup renforce les attaques de mêlée, tandis que le totem faucon améliore les tirs à distance. Toutefois, cela reste très simple, leurs compétences restent basiques et leur impact en combat ne sont pas optimale face aux ennemis les plus redoutables. De plus très rapidement nous en restons au même animal sans chercher plus.

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L’extension propose deux nouveaux donjons majeurs. Le Sépulcre de l’Ombre est un lieu inquiétant plongé dans l’obscurité, où la visibilité réduite rend chaque avancée périlleuse. Les ennemis se cachent dans des recoins sombres. Ce qui nous oblige à avancer prudemment et à exploiter les compétences furtives du Chasseur de l’Ombre. Bien que l’ambiance soit immersive, cela reste bien linéaire et parfois très prévisible. Les Cavernes des Âmes Perdues, en revanche, se démarquent par leur structure labyrinthique et leurs pièges mortels. Dans ce donjon, le joueur affronte des vagues successives de créatures possédées. Les pièges disséminés pourraient ajouter une difficulté supplémentaire. Mais ils sont souvent signalés de manière trop évidente, il faut vraiment être distrait pour tomber dedans.

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Les Mercenaires font leur retour et apportent un soutien appréciable. Chaque mercenaire peut se spécialiser dans un rôle particulier : soins, tanking ou soutien à distance. Ils peuvent également s’équiper d’objets pour renforcer leurs capacités. Par contre, leur intelligence artificielle est un peu juste, manquant de réactivité. Comme par hasard c’est dans les moments les plus critiques qu’ils vous feront défaut.

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Vessel of Hatred apporte des ajouts intéressants mais parfois simplifiés, ce qui pourrait diviser les joueurs. Entre un Chasseur de l’Ombre fragile mais agile, des Esprits Totems aux compétences restreintes, des donjons immersifs mais parfois prévisibles, et des mercenaires limités, cette extension enrichit Diablo IV sans pourtant nous emporter.

La technique de Diablo IV Vessel of Hatred : Une direction artistique toujours aussi belle

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Sur le plan technique, Diablo IV: Vessel of Hatred poursuit dans la lignée du jeu principal. Les nouveaux environnements, comme le Sépulcre de l’Ombre et les Cavernes des Âmes Perdues, sont particulièrement soignés. Le Sépulcre de l’Ombre se démarque par ses jeux d’ombres et de lumières.

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Plongé dans une obscurité quasi-totale, ce donjon utilise des effets d’éclairage minimalistes pour créer une atmosphère oppressante qui oblige le joueur à être constamment sur ses gardes. Les Cavernes des Âmes Perdues, quant à elles, exploitent des effets sonores pour amplifier l’immersion. Des murmures et bruits de chaînes résonnent dans les galeries étroites, ce qui renforce l’aspect oppressant de l’exploration.

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En termes de modélisation et d’animations, les créatures de Vessel of Hatred bénéficient de détails soignés qui contribuent au charme de l’univers de Diablo IV. Les nouvelles créatures, comme les Possédés des Abysses et les Incubes de Désolation, sont animées de manière fluide. Avec des mouvements qui sont à la fois menaçants et imprévisibles. Nous pouvons également noté quelques bugs, collissions apporcimative mais rien de trop marquant. La bande son, orchestrée pour renforcer l’atmosphère sinistre de l’extension, est globalement de bon ton mais un peu répétitive.

Conclusion, prix et disponibilité

Diablo IV est disponible sur PC, PS5, Xbox Series au prix de 39,99 euros et 89,99 euros en édition De luxe, sur le site de l’éditeur et chez les revendeurs partenaires

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