Sommaire
Créé par DON’T NOD, le studio derrière les hits Life is Strange, Banishers : Ghosts of New Eden reste dans le fantastique, mais avec ici des ambitions encore plus grandes. Ce jeu nous transporte dans un univers où chaque choix compte, entremêlant destinées d’outre-tombe et batailles épiques. Le titre tisse sa toile entre scénarios complexe, mécaniques de jeu recherchées, et une réalisation technique, qui comme votre âme dans le jeu oscille entre ombre et lumière.
Ce test a été réalisé avec une version PS5 envoyé par Focus Entertainment.
Le scénario de Banishers : Ghosts of New Eden :
Banishers: Ghosts of New Eden plonge les joueurs dans l’histoire d’amour entre Red et Antea. Deux âmes liées par l’amour et le destin, qui naviguent dans un monde où vie et mort sont étonnamment proche. Ce sont des bannisseurs, des gardiens des ames qui les aides à rejoindre le lieu qui leur est dédié.
Au cœur de l’histoire se trouve le dilemme poignant d’Antea, transformée en spectre et hantant le monde des vivants. Ce pivot central entraîne Red dans une quête déchirante pour décider du sort de l’âme de sa bien-aimée, tout en remplissant leur mission de bannir les esprits errants. Chaque décision influence non seulement l’arc narratif mais aussi la dynamique des relations entre personnages. Ce qui ajoute une couche de complexité émotionnelle à l’expérience de jeu
Les quêtes de Banishers sont imprégnées de mystères surnaturels. Chaque rencontre avec un esprit offre un aperçu dans de l’au-delà que Red et Antea connaissent bien maintenantrt. Ces rencontres ne se limitent pas à des affrontements, chacune est un drame en elle même. La diversité des fins disponibles renforce l’importance de la prise de décision. Tout en promettant une rejouabilité significative pour ceux qui souhaitent explorer toutes les nuances du récit.
L’aspect le plus remarquable du scénario de Banishers réside dans la façon dont il traite la relation entre Red et Antea. Leur lien transcende la mort, offrant une histoire d’amour mélancolique et profonde qui sert de colonne vertébrale émotionnelle à l’aventure. Cet aspect est magnifiquement tissé à travers les dialogues, les choix narratifs, et même les mécaniques de jeu, mettant en lumière le pouvoir des liens humains face à l’adversité surnaturelle.
Jouabilité de Banishers: Ghosts of New Eden:
Banishers excelle dans la manière dont il entrelace le scénario et la jouabilité. Au cœur du jeu se trouve le duo dynamique de Red et Antea, dont les compétences uniques façonnent les combats mais aussi l’exploration et la résolution des énigmes. Red, l’Écossais au cœur brisé, apporte une touche traditionnelle au combat avec ses attaques de mêlée, ses tirs précis et sa capacité à esquiver ou parer.
Ce système, bien que familier aux amateurs du genre, est rehaussé par la jauge de bannissement. Une mécanique originale qui, une fois activée, permet d’éliminer un adversaire avec puissance. Antea, en tant qu’entité spectrale, introduit une dimension tactique suplémentaire. Ainsi, en utilisant ses poings et une série de compétences évolutives, elle peut faire a elle seule basculer un affrontement.
La transition fluide entre Red et Antea pendant les combats offre une stratégie de combat profonde. Le joueur doit jongler habilement entre les deux pour exploiter les faiblesses de ses ennemis. Cet aspect est renforcé par un système d’amélioration et de compétences qui favorise l’expérimentation et l’adaptation.
Cependant, le gameplay n’est pas exempt de défauts. Certains joueurs peuvent trouver les séquences de combat parfois répétitives. En particulier lorsqu’elles sont juxtaposées à des quêtes annexes moins engageantes et à un level-design par moments prévisible. De plus, bien que le système de combat soit ingénieux, il souffre parfois de rigidité et d’imprécisions. Notamment en ce qui concerne le verrouillage des cibles et les bugs de collision.
Technique :
Sur le plan technique, Banishers: Ghosts of New Eden présente une réalisation en dents de scie. L’utilisation de l’Unreal Engine 5 permet par moments d’afficher des panoramas saisissants. Il faut noter l’attention particulière portée aux textures et à l’éclairage, contribuant à une immersion significative dans cette Nouvelle-Angleterre alternative. La direction artistique, soignée, joue sur des environnements qui renforcent l’atmosphère sombre et mystérieuse du jeu.
Toutefois, le jeu n’est pas sans faille. Malgré des environnements parfois époustouflants, on note une inconstance dans la qualité visuelle. Avec des expressions faciales parfois figées et des animations qui sont globalement rigides. De plus, des bugs d’affichage et des chutes de FPS viennent par moments entacher l’expérience. Il y’a de la mise à jour dans l’air…
La bande-son, quant à elle, ne parvient pas à marquer les esprits. Si quelques compositions se démarquent, l’ensemble manque de morceaux véritablement mémorables. Néanmoins, le doublage en français est de très bonne qualité, apportant une valeur ajoutée notable à l’immersion narrative, malgré une synchronisation labiale parfois fantaisiste.