Quelques jours avant sa commercialisation, j’ai eu la possibilité de réaliser une petite prise en mains du Kobo par la Fnac. La précédente liseuse du français, le FnacBook, n’a pas connu un réel succès commercial. Mais l’arrivée du Kindle d’Amazon bouscule la donne. Le marché du eBook va peut-être enfin décoller.
La Fnac annonce un catalogue de 80 000 titres, plus imposant que les 40 000 d’Amazon. Une puissance de feu certaine, mais les prix paraissent encore excessifs, surtout comparés à ceux d’un exemplaire papier, à croire que l’on cherche à tuer dans l’œuf les ebooks. Le Kobo affichera le magasin numérique de la Fnac. Malheureusement, nous n’avons pas eu accès au site. Seul le store Kobo était disponible. Cela lui permet en plus des titres Fnac de disposer d’une large gamme de livres en langue étrangère. Celle de la perfide Albion étant bien sûr la plus représentée.
J’ai photographié le Kindle pour vous permettre de comparer.
Pour commencer, le Kobo est plus séduisant que le Kindle. Son dos affiche un relief type coussinet, le tout légèrement laqué. Cela donne un aspect visuel agréable et il faut l’avouer que je trouve un peu féminin. Cela ne me gêne pas, mais en rebutera certains.La prise en mains est agréable et il est léger. Le tenir d’une main pendant plus d’une heure ne sera pas une torture.
L’écran est sans défaut en lecture, il utilise la même technologie que la liseuse Amazon. Il y a toujours ce petit scintillement lorsqu’on change de page, mais c’est de moins en moins gênant. Kobo propose un écran tactile. Franchement, je n’adhère pas. La réactivité est mauvaise, je me suis agacé à devoir appuyer plusieurs fois pour lancer une action dans les menus. Lors d’une lecture, le résultat est meilleur, mais je préfère les boutons du Kindle, plus efficace.